Unsere Interviews im Olympiastadion
Nos interviews au stade olympique

DONNERSTAG 20. AUGUST | JEUDI 20 AOÛT

 

 

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Florence Ezeh (lancer de marteau) - Togo >>>

     Florence Ezeh (Hammerwurf) - Togo >>>

             

Mike Schumacher (800m) - Luxemburg >>>

     Mike Schumacher (800m) - Luxembourg >>>

       

  Robin Schembera (800m) - Deutschland >>>

        Robin Schembera (800m) - Allemagne >>>

                 Unser Presseausweis am 6. Wettkampftag

Notre carte de presse, 6ème jour     

  Mélanie Melfort (saut en hauteur) - France >>>

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Florence Ezeh (Togo)

Une interview avec Florence Ezeh, lanceuse de marteau. Elle détient le record du Togo du lancer de marteau : 60 m 97 (établi le 19 février 2006 à Paris). Elle représente le Togo pour la première fois dans une compétition mondiale.

 

Vous n'êtes plus dans l'équipe de France ?

Non, depuis 2005, j'ai changé.

 

Et pourquoi vous l'avez fait ?

Parce que je voulais changer, je voulais concourir pour le Togo.

Vous avez plus de chances de gagner aux championnats d'Afrique ?

Ah oui, c'est sûr. Mais là aussi le niveau commence à monter. Donc, ça me fait plaisir de faire connaître mon sport dans mon pays et de le développer un peu plus en Afrique parce que là-bas, c'est pas évident. L'Afrique, c'est la course, le marathon, le 5000m, le 3000m. Les lancers, à part l'Afrique du Sud, bof !

Et vous trouvez que vous avez bien représenté votre nouveau pays ?

On peut mieux faire mais 59 mètres, c'est correct. C'est sûr que j'aurais bien aimé battre le record national (62,5 m). Si je pouvais le ramener aux alentours de 65 m, ce serait pas mal!

Mais votre record personnel est encore plus élevé ?

68 mètres 63. En 2002.

Ça s'explique comment ce changement ?

C'est la vie, je suis rentrée en France en 2003,  j'ai commencé à travailler, ce n'étaient plus les mêmes conditions qu'aux Etat-Unis.

Vous faites quoi professionnellement ?

Je travaille chez Canon, au service administration des ventes. Je ne travaille plus que 6 heures par jour, donc 30 h par semaine mais il faut quand même compter une heure pour aller à l'entraînement, une heure pour rentrer, et je m'entraîne cinq séances par semaine !

Vous vous entraînez où ?

A Montreuil. Mais je suis aussi entraîneur, athlète! Je me suis décidée de parfaire ma formation par rapport à l'athlétisme, parce que j'aimerais bien à l'avenir développer le lancer au Togo et en Afrique. Il faut donc que j'obtienne mes diplômes. Ça, c'est mon but à long terme.

Alors vous vous entrainez vous-même?

Non, j'ai un entraîneur qui malheureusement n'est pas là.

Vous vous entraînez toujours en France ?

J'espère retourner aux Etats-Unis, à Dallas, au Texas. Bon, mais je vais arrêter de dire ça parce que les gens en ont marre que je dise ça

Quelle relation vous avez avec la fédération du Togo ?

Ben, je pense qu'ils sont très contents. Ils m'ont permis de venir à cette compétition alors que je n'avais pas fait les minimas, je suis restée ébahie, rien que pour ça j'aurais voulu lancer à 60 m, pour leur dire merci.

Il y a combien d'athlètes togolais qui participent ?

On est deux. Il y a encore un jeune coureur de 1500m.

On vous a vu à la télé togolaise ?

J'espère qu'on m'a vue mais ce n'est pas sûr car je ne sais pas si c'est retransmis en fait. Parce que même mes parents m'ont dit qu'ils n'avaient pas vu d'annonce, ce qui est étrange. C'est à cause des droits de télévision et des horaires et tout ça. Mais c'est sûr que là, ils vont faire des reportages. Ils vont être très contents parce que je leur ai déjà ramené deux médailles, une aux Jeux africains et une au championnat d'Afrique.

C'est votre première compétition mondiale pour le Togo?

Oui. Tout à fait.

Est-ce que vous êtes connue là-bas ? On vous reconnaît dans la rue ?

Je ne sais pas, je ne suis pas retournée au Togo. En fait, chaque médaillé aux championnats d'Afrique voit son image peinte sur le mur du stade, donc les gens vont forcément vous reconnaître, et en plus, on a déjà fait des reportages, ils m'ont déjà vue. Mais j'espère que j'aurais quand même une petite ovation. Comme ici, parce que c'était sensationnel. Franchement, j'étais en train de courir toute contente, comme un enfant j'étais sur le terrain.

Vous êtes allée quand au Togo la dernière fois ?

Je suis née là-bas et j'avais cinq ans quand je suis partie. A 19 ans, je suis partie aux Etats-Unis, et après je suis rentrée en France. Mais il faut que je trouve le temps d'aller au Togo aussi. Il faut que je leur montre ce que je fais. J'ai un projet qui me tient à coeur, c'est d'aller fonder un centre de lancer là-bas. Cette année, je vais m'inscrire pour passer mon brevet d'Etat en France. Je veux continuer. Je veux transmettre mon savoir. Parce qu'il  y a du talent en Afrique mais on n'a pas le matériel, on n'a pas les entraîneurs. Une fois que ça sera bien développé, attention!

Vous continuez avec le lancer jusqu'en 2012 ?

Oui, là il y aura les Jeux de la Francophonie au mois d'octobre, ensuite en avril prochain, il y aura les championnats d'Afrique au Kenya que je ne connais pas ! La dernière fois, c'était en Ethiopie. Super, parce que comme j'aime les voyages... Si j'arrête de voyager, je pense que j'arrête tout.

Il y a aussi des journalistes togolais ici ?

Oui. Mais il vivent un peu partout, en Australie, en France. De même qu'il y a beaucoup d'athlètes togolais ne vivent pas au Togo. Ou ils sont métisses, c'est-à-dire Papa ou Maman est Français. C'est la diaspora. J'ai plein de cousines qui sont Allemandes, Suédoises....

Ils vous restent de la famille au Togo ?

Oui, mes grands-parents et plein de parents. Mais mes parents sont en France.

Merci !

Je vous invite au Togo quand j'y serai... Les enfants, venez ! Bravo les journalistes en herbe. Il en faut. Quand on a une passion, il ne faut jamais la laisser tomber !

 

 

Florence Ezeh (Togo)

Ein Interview mit Florence Ezeh, einer Hammerwerferin. Sie kämpft seit 2005 für Togo. Sie ist togolesische Rekordhalterin im Hammerwerfe mit 60 m 97. Der Rekord wurde am 19. Februar 2006 in Paris aufgestellt.

Sie kämpfen nicht mehr für Frankreich?

Nein, seit 2005 starte ich für Togo.

 

Stehen Ihre Chancen besser bei der Afrika-Meisterschaft?

Ja, klar.  Das Niveau erhöht sich aber auch bei der Afrika-Meisterschaft. Es macht mir Spaß, meine Sportart in meinem Land bekannt zu machen und sie auch dort weiter zu bringen, denn in Afrika ist es nicht so einfach. Was dort bekannt ist, sind Langläufe, der 5000 m-, der 3000 m-Hindernislauf und der Marathon. Abgesehen von Südafrika ist Werfen in Afrika nicht angesagt.

Sie haben 59m geworfen. Was ist Ihr persönlicher Rekord?

68 m 63. Das war 2002.

Wie erklären Sie diesen Leistungsunterschied?

So ist das Leben. Ich kam zurück nach Frankreich, ich fing an zu arbeiten. Es waren nicht mehr dieselben Bedingungen wie in den USA.

Was machen Sie beruflich?

Ich arbeite bei Canon in der Abteilung Verkaufsverwaltung. Ich arbeite zwar nur noch 6 Stunden pro Tag, also 30 Stunden die Woche.  Aber ich muss zum Training noch eine Stunde hin und eine zurück dazurechnen. Und ich trainiere fünf mal die Woche!

Wo trainieren Sie?

In Montreuil, ganz nah bei Paris. Und ich bin selber auch Trainerin und habe mich entschlossen, meine Ausbildung diesbezüglich zu verbessern. Denn ich würde gern zukünftig Wettbewerbe im Werfen in Togo und in Afrika ausbauen. Ich brauche dazu unbedingt Diplome. Das wäre langfristig mein Ziel.

Trainieren Sie immer in Frankreich?

Ich würde gern zurück in die USA, nach Dallas in Texas.

Und wie viele Athleten aus Togo sind bei der Meisterschaft?

Wir sind zwei. Es gibt noch einen jungen 1500m-Läufer.

Hat man sie in Togo im Fernsehen sehen können?

Ich hoffe es. Es ist aber gar nicht sicher, dass es übertragen wurde wegen der Fernsehrechte und der Zeitverschiebung und so. Sie werden bestimmt Reportagen machen. Sie sind sehr froh, weil ich ihnen schon zwei Medaillen geholt habe: eine bei den Afrikanischen Spielen und eine bei der Afrika-Meisterschaft.

Sind Sie in Togo berühmt? Wird man Sie auf der Straße erkennen?

Ich weiß es nicht. Ich bin lange nicht mehr in Togo gewesen. Eigentlich malt man zur Afrika-Meisterschaft in großen Stadien das Bild der Medaillenträger. Und dann gab es schon in Togo Reportagen über mich. Ich hoffe schon, dass ich gefeiert werde. Wie hier in Berlin, weil es wunderbar war.  Ich lief dann ganz happy, wie ein Kind.

Wann waren Sie das letzte Mal in Togo?

Ich bin dort geboren und war fünf, als ich wegging. Mit 19 bin ich in die USA gegangen, und kam danach zurück nach Frankreich. Ich muss die Zeit finden, nach Togo zu fliegen, um denen zu zeigen, was ich kann. Ich habe noch ein Projekt vor, was mir sehr am Herzen liegt: Ich will dort einen Wurf-Zentrum aufbauen. Ich will mein Wissen weitergeben. Talent ist in Afrika vorhanden, aber keine Ausstattung und auch keine Trainer. Aber wenn es mal gut organisiert sein wird: Aufpassen!

Machen Sie mit dem Werfen bis 2012 weiter?

Ja, da gibt es erstmal die Spiele der französischsprachigen Länder im Oktober, dann die Afrika-Meisterschaft in Kenia. Dieses Land kenne ich noch nicht! Das letzte Mal war es in Äthiopien. Super, da ich so gerne reise... Würde ich aufhören zu reisen, würde ich mit allem aufhören.

Gibt es hier auch Journalisten aus Togo?

Ja. Aber viele leben auch anderswo. Dasselbe gilt für viele togolesische Sportler, die auch nicht in Togo leben. Oder viele sind Mischlinge, das heißt der Papa oder die Mama sind Franzosen. Das ist die Diaspora. Ich habe viele Cousinen, sie sind Deutsche oder Schwedinnen.

Haben Sie noch Familie in Togo?

Ja, meine Großeltern und andere Verwandte.

Merci!

Ich lade euch nach Togo ein, wenn ich dort bin! Bravo an die Jungjournalisten. Ihr seid nützlich. Wenn man eine Leidenschaft hat, sollte man nie darauf verzichten!

 

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Mike Schumacher (Luxemburg)

 

Der luxemburgische Athlet Mike Schumacher (23) ist Mittelstreckenläufer und erlebt hier seine erste große internationale Meisterschaft. Sonst studiert er Betriebswirtschaft in Trier.

Wie viele Teilnehmer gibt es aus Luxemburg?

Ich bin leider der einzige.

Sind Sie in Luxemburg bekannt, wenn Sie der einzige sind?

In Luxemburg gibt es eigentlich noch einen besseren Läufer, David Fiegen, der Vizemeister von Göteborg. Aber der war in diesem Jahr nicht in Form. Somit wurde ich als einziger hingeschickt.

Seit wann machen Sie Leichtathletik?

Seit 2001. Ich war damals 15.

Werden Sie in zwei Jahren wieder dabei zu sein, also 2011?

Erstmal 2010 in Barcelona und dann 2011, mal schauen. Falls ich es dann nicht schaffe, dann eben nicht.

Und was möchten Sie später machen? Trainer werden?

Ja, das sowieso, das interessiert mich. Ich rede viel mit meinem Trainer, wie er Trainingsprogramme gestaltet und so. Wenn ich angefangen habe, Jugendliche zu trainieren, kann ich meine Erfahrungen auch miteinbringen.

Merci.

 

Mike Schumacher (Luxembourg)

Une interview avec Mike Schumacher (23 ans), coureur de demi-fond.

C'est sa première participation à un grand championnat international.

Il y a combien de participants qui viennent du Luxembourg ?

Je suis malheureusement le seul.

Et vous êtes connu au Luxembourg ?

Il existe encore un autre coureur luxembourgeois, plus connu, David Fiegen, qui a été vice-champion du 800m à Göteborg. Mais cette année, il n'était pas en forme. C'est pour ça que j'ai été le seul à être envoyé.

Depuis quand vous faites de l'athlétisme ?

Depuis 2001. J'ai commencé à 15 ans.

Vous comptez revenir dans deux ans ?

D'abord, il y a Barcelone en 2010, et puis après en 2011, faut voir. Si je n'y arrive pas, tant pis.

Et qu'est-ce que vous aimeriez bien faire après ? Être entraîneur ?

Oui, ça m'intéresserait. Je discute beaucoup avec mon entraîneur de la façon dont il organise les programmes d'entraînements et d'autres choses. Quand je commencerai à entraîner des jeunes, je pourrai leur faire partager mon expérience.

Merci !

 

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Robin Schembera (Deutschland)

Robin Schembera (20) war in der Saison 2008 der beste deutsche 800 m-Läufer. Er ist 1,85 m groß und 67 kg schwer. Seine Disziplin ist der Mittelstreckenlauf.

Schembera läuft seit 2003 für den Bayer 04 Leverkusen.

Sind Sie ein bisschen entäuscht, weil Sie gefallen sind?

Ja ja. Und wie!

Was ist es denn passiert?

Ich habe keine Ahnung. Ich glaube, der Amerikaner hinter mir ist bei mir hinten reingefädelt und hat meine Beine ein bisschen blockiert beim Laufen. Und dann konnte ich den Schritt nicht mehr machen. Und deshalb bin ich hingefallen. Die Entäuschung ist halt groß, aber ich stehe noch unter Schock. Total komisch.

Und glauben Sie, dass Sie es geschafft hätten, wenn Sie nicht gefallen wären?

Ich denke schon. Mit meinem Endspurt hätte ich die Leute im Griff gehabt wie beim ISTAF hier in Berlin vor anderthalb Monaten. Da hatte ich die Leute auch im Griff. Das war ein richtig starkes Warmrennen. Aber der Drittbeste, der war nicht wirklich gut, und insofern hätte man den schlagen können und jetzt ist es einfach alles ziemlich scheiße.

War es Ihre erste Teilnahme an einer Weltmeisterschaft?

Ja, aktiv bei den Erwachsenen war es das erste Mal.

Hatten Sie auch Erfolg als Sie Junior waren?

Erfolg? Ja. Da war ich ganz gut. Ich war vor zwanzig Europa-Meister, mit 23 Bronze-Medaille-Gewinner bei der U23-EM und mehrmaliger deutscher Meister.  Es ging alles ganz gut. Aber heute habe ich es echt verkackt.

Also können Sie nächstes Jahr etwas für Deutschland holen?

Also nächstes Jahr ist EM. Da sind alle Afrikaner nicht da, das heißt, dann kann man gut nach vorn zu den Medaillen greifen. Und dieses Jahr werde ich hart trainieren, weil ich die Schnauze so voll habe von so einem Mist wie heute. Ja, da werde ich Gas geben.

Merci.

Ciao.

 

Robin Schembera (Allemagne)

Robin Schembera (20 ans) est coureur de demi-fond. C'était le meilleur coureur allemand sur 800 mètres de la saison 2008. Schembera court depuis 2003 pour le club Bayer 04 Leverkusen.

Vous êtes un peu déçu d'être tombé pendant la course ?

Oui. Et comment !

Comment c'est arrivé ?

Aucune idée. Je crois que l'Américain qui était derrière moi est venu par derrière et a bloqué mes jambes alors que je courais. Et du coup, je ne pouvais plus faire un pas et c'est pour ça que je suis tombé. Je suis très déçu, mais en même temps je suis encore sous le choc. C'est bizarre...

Et pensez-vous que vous auriez réussi si vous n'étiez pas tombé ?

Je pense que oui. Je pense qu'avec mon sprint final je les aurais tous eu sous contrôle comme il y a un mois et demi, ici à Berlin, lors de l'ISTAF, là j'avais vraiment contrôlé mes adversaires. C'était vraiment une course folle, mais le troisième n'était pas vraiment bon et du coup, il aurait pu être battu. Et c'est tout simplement ch...

C'était votre première participation à des Mondiaux ?

Oui. C'était ma première participation active à un championnat international chez les seniors.

Vous aviez du succès quand vous étiez junior ?

Du succès ? Oui, j'étais très bon. J'avais pas vingt ans quand je suis devenu champion d'Europe,  médaille de bronze au championnat d'Europe chez les moins de 23 ans et plusieurs fois champion allemand. Tout se passait bien. Mais aujourd'hui, tout a vraiment merdé.

Mais vous pourrez remporter quelque chose pour l'Allemagne l'année prochaine ?

Et bien l'année prochaine, c'est les championnats d'Europe. Là, les athlètes africains n'y seront pas, donc on a plus de chance d'être en tête et d'avoir une médaille. Et cette année, je vais m'entraîner vraiment à fond parce que j'en ai vraiment marre de rater comme aujourd'hui.  Oui, je vais mettre les bouchées doubles.

Merci.

Ciao.

 

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Mélanie Melfort (France)

Athlète franco-allemande de saut en hauteur, 25 ans.

Vous êtes contente de vos résultats ?

Oui, je suis très satisfaite parce que je m'étais mis comme objectif au moins la huitième place. Il y avait deux septièmes places, et malheureusement pas de huitième, donc j'étais neuvième. Je peux vraiment être contente.

Et que dites-vous de la nouvelle championne du monde ?

Moi, je m'y attendais ni plus ni moins. C'est vrai que j'avais toujours dit que les autres n'étaient pas à sous-estimées. Et la Russe aurait presque gagné. Et ça aurait été la grande surprise. Mais je suis contente pour la première.

Vous faites de l'athlétisme depuis quand ?

Depuis l'âge de neuf ans.

Et qu'est-ce que vous comptez faire après l'athlétisme ?

Moi, j'ai un diplôme de langues. Je suis trilingue, donc je pense que je vais travailler dans les langues. Même sûr.

Vous parlez quelles langues ?

Français, allemand, anglais.

Et vous participerez à la coupe d'Europe et à la prochaine coupe du Monde ?

Oui, bien sûr. A toutes les grandes compétitions qui se présentent dans l'équipe de France.

Pour gagner une médaille ?

On va essayer.

Merci.

 

Mélanie Melfort (Frankreich)

Mélanie Melfort trat bis 2003 noch für Deutschland an, da sie die doppelte Staatsbürgerschaft besitzt. Sie ist 25 Jahre alt. In der Leichtatheltik- WM 2007 schaffte sie es auf Platz sieben.

Sind Sie mit Ihrer Leistung zufrieden?

Ja, ich bin sehr zufrieden, weil ich mir als Ziel mindestens den achten Platz gesetzt hatte. Es gab zwei siebte Plätze, und leider keine achte. Ich bin also neunte. Ich kann wirklich zufrieden sein.

Und was sagen Sie über die neue WM-Siegerin?

Ja, ich habe das erwartet. Ich habe zwar gesagt, die anderen sollen auch nicht unterschätzt werden. Die Russin hätte auch fast gewonnen. Das wäre dann die große Überraschung gewesen. Ich freue mich aber auch für die Erste.

Seit wann machen Sie Leichtathletik?

Seit ich neun bin.

Und was möchten Sie später machen?

Ich habe ein Sprachdiplom. Ich bin dreisprachig, ich denke, dass ich etwas mit Sprachen machen werde. Ist sogar sicher.

Welche Sprachen sprechen Sie?

Französisch, deutsch und englisch.

Und werden Sie bei der nächsten Europa- und sogar Weltmeisterschaft dabei sein?

Ja, klar. Bei allen großen Wettkämpfen, wo die französische Mannschaft dabei ist.

Und werden Sie um eine Medaille kämpfen?

Ich werde es versuchen.

Merci.

 

Interviews: David & Alina (14 Jahre) | Photos: Alina
Text & Photos: © Grand méchant loup | Böser Wolf - 2009 | www.boeser-wolf.schule.de