Vous n'êtes pas déçu de la défaite ?
Si, parce qu'on méritait le match nul. On a encaissé ce but rapidement au début du match. Mais voilà, il faut savoir accepter ce type de défaite.


Est-ce que toute votre équipe est triste aussi ?
Oui, parce que pour la majorité, c'étaient des joueurs qui venaient pour la première fois avec moi. Donc ils auraient bien voulu commencer par autre chose qu'une défaite. Mais l'équipe d'Allemagne est une belle équipe. Ils avaient déjà gagné le tournoi de Montaigu qui s'est déroulé en France. Ce qui veut dire qu'on a encore à travailler.


Est-ce que tous les joueurs d'aujourd'hui vont devenir professionnels dans quelques années ?
Oui, je pense qu'ils seront en majorité professionnels. A quel niveau, je ne sais pas. Quelques-uns seront au niveau international. Et puis une majorité sera en Ligue 1, la première division française. Le restant sera en ligue 2, qui est l'antichambre de la L1 et pourront avec du travail espérer rejoindre la L1.


Est-ce que vous croyez qu'il y a un talent comme Zidane ou Henry ?
Il est encore trop tôt pour le dire mais j'ai deux trois joueurs qui pourraient, s'ils continuent à travailler naturellement, pouvoir espérer jouer en équipe de France.



Est-ce que vous avez un stade pour vous à Paris ou à Bordeaux ?
Non, nous n'avons pas de stade attitré. L'équipe de France a son stade, le stade de France, à Paris, mais nous ne jouons jamais sur le même terrain. On va dans toutes les villes de France qui veulent bien nous accueillir. C'est suivant l'organisation et suivant les nations que l'on rencontre.


Comment les joueurs font-ils avec l'école ?
Il y a des écoles privées. Pendant qu'ils ne sont pas en cours, ils ont des devoirs à faire. L'année prochaine il y aura sans doute un professeur particulier qui fera les voyages avec nous. Et de toute façon, lorsqu'ils rentrent, ils ont des cours de rattrapage le soir.


Vous jouez aussi en dehors de l'Europe ?
Non, on reste généralement en Europe. Sauf lorsqu'on va participer aux phases finales, pour moins de 17 ans, ou moins de 19 ans. Là, on essaie de faire un match de préparation à l'extérieur de l'Europe.


C'est le premier match que vous avez disputé en Allemagne ?
C'est la première fois qu'on jouait en Allemagne et que l'on rencontrait l'Allemagne dans cette année de moins de 16 ans.


Vous pensez qu'en Allemagne on joue plus dans des clubs qu'en France ?
Les organisations se ressemblent un petit peu. En France, on est bien structuré, ça marche bien.


Foto: Grand méchant loup | Böser Wolf e.V.

Haben Sie sich über das Spiel gefreut?
Aber klar. Ich glaube, jeder Fußballer freut sich nach dem Spiel, das er gewonnen hat. Wir waren in einem tollen Stadium mit vielen Zuschauern.


Haben Sie mehr erwartet?
Nein, ich war damit zufrieden, weil ich wusste, dass die Franzosen auch eine richtig gute Mannschaft haben, und dass es schwer wurde, sie zu schlagen.


Spielen Sie zum ersten Mal gegen Frankreich?
Diese Mannschaft ja. Wir haben schon gegen sechs oder sieben Nationen gespielt, aber Frankreich war nicht dabei. Das ist das erste Mal.


Waren Sie früher auch Fußballspieler?
Das war ich ja. Das ist aber schon lange her.


Wo haben Sie gespielt?
Bei Fortuna Düsseldorf in der Bundesliga.


Glauben Sie, dass viele Ihrer Spieler in ein paar Jahren auch in der Bundesliga spielen werden?
Das hoffe ich, aber das weiß man jetzt nicht. Sie haben das Talent dazu, aber ob sie das werden, das wird sich mit der Zeit zeigen.


Haben Sie einen Spieler oder mehrere, die besonders gut sind?
Wie gesagt, alle sind sehr gut, ich möchte jetzt keinen Einzelnen hervorheben, sie müssen auch viel lernen, da sie erst 16 Jahre alt sind. Sie müssen sich noch anstrengen, um richtig gut zu werden.


Werden Sie diese Mannschaft auch nächstes Jahr trainieren?
Ich trainiere die Mannschaften immer drei Jahre lang. Ich habe sie jetzt schon seit zwei Jahren, also trainiere ich sie noch ein Jahr. Und dann übernimmt sie ein Kollege von mir und hat sie auch drei Jahre lang, und ich fange wieder mit einer neuen Runde an.


Haben Sie schon ein Verein einmal trainiert?
Nein, habe ich nicht, ich war immer so ein Verbandstrainer.


Sind Sie stolz darauf?
Ja, das macht Spaß, wenn man hier ganz junge Fußballspieler sieht, und später werden sie in der Bundesliga sein, das macht Spaß.

Interview:

Dessins:

Textes, Dessin et Photos: © Grand Méchant Loup - eEducation Masterplan Projekt

- Janvier 2007

Sie haben das Talent dazu...

Interview mit dem deutschen Trainer Jörg Daniel

... s'ils continuent à travailler.

Interview avec l'entraîneur français Francis Smerecki

Schüler-Länderspiel Deutschland-Frankreich in der

U16-Klasse - Sieg Deutschlands mit 1:0!

             Rencontre des équipes allemandes et française

             de moins de 16 ans - Victoire de l'Allemagne 1:0 !

Nach dem Spiel konnten Sidney und David mit dem deutschen Trainer Jörg Daniel sprechen.

Et l'entraîneur français Francis Smerecki s'est aussi prêté aux questions des reporters David et Sidney.