Il y a cent ans, nos ancètres n’exerçaient pas les mêmes métiers qu’aujourd’hui. En remplissant les questionnaires sur nos arrière-grands-parents, nous avons découvert les métiers d’autrefois.
Vor 100 Jahren hatten unsere Vorfahren Berufe, die es heute manchmal nicht mehr gibt. Sogar die Schule war anders. Mit den Fragebögen haben wir den Alltag vor hundert Jahren besser kennengelernt. Der ehemalige Geschichtslehrer und Bürgermeister Alain Quillout hat viele unserer Fragen zu dieser Zeit beantwortet.
Przed 100-ma laty nasi przodkowie wykonywali zawody, które już nie istnieją. Nawet szkoła wyglądała kiedyś inaczej. Dzięki tej ankiecie mogliśmy lepiej poznać życie sprzed 100lat.
Quand le GML était là, on était tous ensemble, toute la classe, à la médiathèque et Monsieur Quillout, qui a été le maire de Selles et aussi professeur d’histoire au collège, nous a raconté plein de choses sur la vie quotidienne il y a 100 ans.
Et nous avons pu poser plein de questions ! Nos impressions:
Juliette : C’était très intéressant. J’ai beaucoup appris sur ma ville. En plus, M. Quillout était très gentil. J’ai remarqué que les journaux d’avant étaient beaucoup plus intéressants que ceux d’aujourd’hui. C’est une expérience à vivre. A refaire !
Ariane : On a appris plein de choses. Les gens, ils vivaient pas pareil. Ils vivaient beaucoup plus en communauté. Maintenant, même si on a de la famille, on ne la voit plus alors qu’avant, on la voyait tous les jours. M. Quillout a une bonne mémoire.
———————–
80% environ des enfants avaient des parents qui travaillaient la terre, dans les années 1900/1910. Seuls environ 20% étaient marchands ou artisans, ou avaient des métiers dans l’administration.
Il fallait travailler dans les champs, ramasser les récoltes, veiller aux animaux, faire les vendanges… Il n’y avait pas de tracteurs dans nos régions. On utilisait encore un fléau pour battre le blé.
Juliette : Ma grand-mère m’a dit que sa mère ne travaillait pas. Elle s’occupait de la maison, faisait le ménage.
Avec la guerre, les femmes ont eu un rôle plus important, puisque les hommes étaient partis.
A cette époque, les chaussures étaient un luxe. Vers 1900, il n´y avait des chaussures que chez les gens des villes. Les gens de la campagne portaient des sabots de bois.
Camille : mon arrière grand père s’occupait des fers pour les chevaux. Il était maréchal-ferrant.
Nos arrière-grands-parents ont aussi un jour été des élèves, comme nous. Pourtant, l´école était-elle vraiment comme aujourd´hui?
Lorsqu’on habitait à la campagne, on était parfois assez loin de l’école. Aujourd’hui, vous prenez le car. A l’époque, on prenait ses jambes ! On marchait pour aller à l’école et il fallait se lever tôt.
L´école était obligatoire de six à douze ans à cette époque-là. On quitait l’école après avoir obtenu son certificat d´études.
A l’école, on apprenait évidemment à lire, écrire et compter, mais on apprenait aussi l’hygiène. Les livres étaient précieux parce qu’on n´avait pas l’argent pour les remplacer. Ils étaient en noir et blanc mais c’était, pour les écoliers de l’époque, des images extraordinaires qui vous emportaient dans un certain rêve.
Vers 1900, les élèves portaient des blouses noires. On appelait ça un « sarrau ». La blouse avait un avantage, c’est que tout le monde était pareil. Cela créait une égalité entre les riches et les pauvres. Les élèves avaient aussi un sac, qui était en cuir, et qui durait plusieurs générations.
Les aïeux des élèves sont tous allés à l’école, même si certains ont déjà arrêté plus tôt, avant d’avoir obtenu le certificat d’études. Ils aidaient à la maison ou à la ferme.
Une élève avait une arrière-grand-mère qui était fille unique, mais la plupart avaient environ 3 à 4 enfants. Certains en avaient même 10 !
À la maison, ils parlaient français, turque, arabe ou créole, selon d’où ils provenaient. Dans les petits villages français autour de Selles, certains parlaient le patois de la région.
Text: Gespräch zwischen Alain Quillout und den Schülern der 7.Kl.
Graphik: © Masterplan-AG Grand méchant loup | Gaïa, 6.Kl. (Schaubilder) / Léon und Félix, 8.Kl. (Piktograme) | Alina (Tinte)